mercredi 26 avril 2017

XC Laillé: 1ère course sur le Scott Spark RC 900 SL

Le dimanche de Pâques, nous avons participé à une sympathique épreuve : la Tro Bro Leon cyclo comportant 110 km de routes et de ribins (chemins en breton) dans le Finistère nord.
C’était du costaud, surtout sur la fin, avec pas moins de 22 ribins qui demandaient agilité et force.
Nous étions ensuite en vacances mais on ne s’est guère reposés entre les activités avec les enfants, les sorties VTT avec les amis, les entraînements de vélo, l’anniversaire de notre fille aînée…
La météo étant de la partie, on en a bien profité.
J’ai également passé du temps à prendre en main mon nouveau VTT : l’incroyable Scott Spark RC 900 SL que j’ai bien cru ne jamais avoir !
Ma décision de passer au tout-suspendu venait d’un besoin de confort au niveau du dos et de mieux assurer dans les passages techniques.
J’avais quand même peur de perdre en rendement entre le poids supplémentaire et la suspension, mais je me suis laissé convaincre par les heureux propriétaires de Spark 2017.
Il a juste fallu être très patiente pour dénicher la perle rare (car ce modèle en taille S, était introuvable en France et même en Europe).
 
Visuellement, c’est une pure merveille. Scott est indéniablement un excellent concepteur de VTT.
Pour être honnête, j’ai tout d’abord été déçue par mes premiers tours de roue, le trouvant peu nerveux et assez lourd (d’origine, on était quasiment à 10 kg, soit 1,3 kg de plus que mon semi-rigide Open).
Mais les pneus montés étaient des 2.25 relativement costauds. On a commencé par les changer pour des 2.10 (Schwalbe Rocket Ron et Thunder Burt en SnakeSkin).
Je n’ai pas aimé non plus les roues Synchros pourtant carbone : les rayons manquaient réellement de rigidité.
Par chance, j’ai pu avoir en test des Asterion Wheels Edition One, le top du top, et cela a tout changé. L’ensemble pèse maintenant 9.3 kg tout compris. Les roues sont hyper nerveuses.
Il ne faut jamais faire de concessions sur le train roulant. :-)
Ce que j’aime particulièrement sur ce vélo d’exception :
  • La géométrie, la maniabilité ; on est bien posé même si la potence courte peut surprendre ; quant au cintre on l’a raccourci.
  • L’efficacité de l’amorto et de la fourche. On peut contrôler le tout avec des manettes : tout bloquer, ouvert à 70%, ouvert à 100%
  • Le rendement en côte (roulante, technique, tout est facilité)
  • La transmission SRAM Eagle : certes la cassette est imposante et lourde mais l’ensemble s’avère d’une précision diabolique, et surtout on passe partout ; je la préfère mille fois au XX1.
  • La motricité dans les passages techniques : cela corrige les défauts du pilote :-)
  • Le confort et l’aide en descente : il n’y a pas photo par rapport au semi-rigide ; non seulement on gagne en assurance, mais on descend plus vite et moins fatigué.
Pour preuve de son rendement, j’ai amélioré presque tous mes temps sur les segments Strava de mes terrains d'entraînement, avec le cardio plus bas, en comparaison avec le semi-rigide.
Suite aux activités des jours précédents, nous sommes arrivés un peu crevés à Laillé dans le 35 pour participer à la 2ème manche du Challenge Oust Vilaine VTT XC.
Dimanche matin, à la reco, je me rends compte que ce n’est pas la grande forme.
Je ne suis pas non plus enthousiaste par rapport au circuit, tracé dans une carrière, certes technique mais très "vire-vire", ce que je n’aime pas du tout.
Mais en VTT, il en faut pour tous les goûts et c’est sûr qu’il va plaire aux bons pilotes.
10h30 : départ au milieu des cadets dans un nuage de poussière.
N’aimant pas frotter, je me retrouve moyennement placée et il est impossible de doubler ensuite, car ce n’est que du singletrack.
Je prends mon mal en patience, tandis qu’on est forcés de passer à pied certains taquets où ça bouchonne. 
Après quelques dépassements laborieux, ça va un peu mieux mais je ne prends pas de plaisir à tourner dans tous les sens.
C’est vraiment le genre de parcours où je n’arrive pas à m’exprimer. Il me manquerait une vraie longue côte où l’on puisse tout donner. 
Par contre j’utilise à fond la suspension du Spark pour récupérer. Merci monsieur Spark pour le confort !
Mais de toute façon, la condition physique n’est pas terrible aujourd’hui et je termine vraiment lessivée, à la 4ème place de la course, remportée par Betty, suivie de Manue et de Marine.
Bravo à elles !


12h30 : c’est le départ pour Anaëlle, notre grande qui vient de fêter ses 10 ans déjà, en catégorie Pupilles.
Elle fait mieux que moi et termine 2ème de sa course derrière Laly, une demoiselle d’Oust Lanvaux VTT ! C’est vraiment chouette de voir un tel engouement chez les petites filles.

14h : c’est au tour des hommes (toutes catégories) d’en découdre. Vu le nombre élevé de concurrents, ils sont séparés en 2 vagues.
Phil est dans la 2ème avec les Masters 40.
Il y a immanquablement des chutes au départ ; Phil les évite mais se retrouve lui aussi dans les bouchons.
Les dépassements étant vraiment compliqués, il n’arrive pas à rouler comme il veut sur cette course, sentiment confirmé par Eric Pommelet le vainqueur en Master40, qui dit avoir pris des risques à droite à gauche pour doubler.
Bref, un point à revoir pour le VC Laillé, qui était par contre au top niveau organisation.
Certains passages étaient bien sympas ; on se serait cru dans le sud ! :-) 


Phil termine finalement 7ème de sa catégorie, pas mal du tout.
Encore une belle journée de VTT ; il reste à bien récupérer et à s’entraîner pour les prochaines échéances !

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